Qu’est-ce qu’un·e étudiant·e chercheur·e ?

Quel·le étudiant·e chercheur·e n’a pas déjà entendu ces questions de la part de son entourage
que fais-tu dans la vie ? Tu es encore à l’université, quand vas-tu finir ? Ça avance ?

Durant les nombreuses années que nous passons à réaliser nos études de maîtrise ou de doctorat, nous nous faisons souvent poser la question angoissante : que faites-vous dans la vie ? ou encore : tu es encore à l’université, quand vas-tu finir ?

Tenter d’expliquer notre occupation professionnelle, qui est tout sauf claire et bien définie, peut devenir un véritable fardeau. Parce qu’être étudiant·e chercheur·e, c’est naviguer dans un flou constant, quelque part entre le statut d’étudiant·e et celui de chercheur·e. Nous sommes à la fois apprenti·es et professionnel·les, à mi-chemin entre les bancs de l’université et le monde du travail. Bienvenue dans ce nouveau billet de blogue où nous abordons une question qui suscite souvent des angoisses chez les étudiant·es en recherche : qu’est-ce qu’être étudiant·e chercheur·e?

1. C’est se former à la recherche

Tout d’abord, il faut comprendre qu’être étudiant·e chercheur·e, c’est avant tout se former à la recherche. En ce sens, nous sommes des apprentis chercheur·es : nous apprenons les méthodes, les protocoles, les pratiques et l’éthique de la recherche. Cette formation commence dans les cours et séminaires, où nous découvrons les bases théoriques et pratiques de la recherche scientifique. En parallèle, nous développons une expertise sur un sujet pointu lié à notre domaine d’études, en plongeant dans des lectures scientifiques et en participant à des évènements scientifiques.

La formation se poursuit dans les séances de supervision, où nos superviseur·es de projet de recherche partagent leurs savoirs et leurs savoir-faire. Elle s’enrichit aussi dans nos échanges avec d’autres chercheur·es : collègues, mentor·es, statisticien·nes, bibliothécaires et expert·es en méthodologie, qui nous apportent un soutien précieux. Bref, l’apprentissage ne s’arrête jamais, car chaque étape de la recherche nous pousse à acquérir de nouvelles compétences et à approfondir notre expertise.

2. C’est réaliser une recherche

Tout d’abord, il faut comprendre qu’être étudiant·e chercheur·e, c’est avant tout se former à la recherche. En ce sens, nous sommes des apprentis chercheur·es : nous apprenons les méthodes, les protocoles, les pratiques et l’éthique de la recherche. Cette formation commence dans les cours et séminaires, où nous découvrons les bases théoriques et pratiques de la recherche scientifique. En parallèle, nous développons une expertise sur un sujet pointu lié à notre domaine d’études, en plongeant dans des lectures scientifiques et en participant à des évènements scientifiques.

La formation se poursuit dans les séances de supervision, où nos superviseur·es de projet de recherche partagent leurs savoirs et leurs savoir-faire. Elle s’enrichit aussi dans nos échanges avec d’autres chercheur·es : collègues, mentor·es, statisticien·nes, bibliothécaires et expert·es en méthodologie, qui nous apportent un soutien précieux. Bref, l’apprentissage ne s’arrête jamais, car chaque étape de la recherche nous pousse à acquérir de nouvelles compétences et à approfondir notre expertise.

3. C’est être ou ne pas être rémunéré·e

Là où cela devient complexe, c’est que, contrairement à un emploi traditionnel, nous ne sommes pas automatiquement rémunéré·es pour notre travail de recherche. En effet, le financement des étudiant·es chercheur·es varie grandement. Certain·es reçoivent des bourses d’organismes subventionnaires ou d’universités, tandis que d’autres dépendent du soutien financier de leurs superviseur·es, lorsque cela est possible. Certain·es n’ont aucun de ces soutiens. Et pour la majorité, ces revenus sont précaires ou insuffisants, ce qui les oblige à cumuler des emplois supplémentaires pour subvenir à leurs besoins. Ainsi, bien que le travail de recherche soit un travail en soi, il est rarement considéré comme tel en termes de statut et de rémunération, ce qui fait que les étudiant·es chercheur·es doivent donc compenser en prenant des contrats universitaires pour subvenir à leurs besoins financiers.

4. C’est occuper divers rôles dans l’université

Ajoutons à cela la nécessité d’enrichir notre curriculum vitae et développer un éventail de compétences en recherche. Que ce soit en tant qu’assistant·e de recherche ou chargé·e de cours, nous endossons des responsabilités professionnelles variées. Nous contribuons souvent à d’autres projets de recherche, qu’il s’agisse du recrutement de participant·es, de la collecte et de l’analyse de données, de la rédaction d’articles ou de la diffusion des résultats.

Dans ces contrats, nous jouons aussi des rôles de coordination en chapeautant parfois des équipes de recherche et en prenant en charge les aspects administratifs essentiels au bon déroulement des projets. Outre les contrats, nous sommes parfois aussi amené·es à mentorer d’autres étudiant·es, en partageant notre expérience et nos compétences. En somme, nous participons activement au fonctionnement et à l’avancement des travaux de recherche de certaines équipes ou laboratoires de recherche, assumant des rôles cruciaux pour le développement des savoirs.

5. C’est avoir un emploi du temps complexe

Notre statut particulier rend aussi notre emploi du temps complexe et souvent imprévisible. Entre le travail sur notre propre projet de recherche, les séminaires et la formation continue, ainsi que les contrats d’assistanat de recherche, d’auxiliariat d’enseignement ou de charges de cours, il est fréquent que nos journées soient morcelées, sans limites strictes entre le travail et le temps personnel. Ajoutez à cela les réunions imprévues, les ajustements de dernière minute et les multiples échéances, et vous obtenez un emploi du temps imprévisible et difficile à gérer. Il n’est pas rare de devoir travailler tard le soir ou durant les fins de semaine pour rattraper les retards ou respecter les délais. Et cela peut vite devenir source de stress et d’épuisement si l’on ne parvient pas à poser des limites claires et prendre du temps pour soi.

Être étudiant·e chercheur·e, c’est donc occuper divers chapeaux dans l’université. D’un côté, nous sommes considéré·es comme des étudiant·es, soumis·es aux exigences académiques, aux évaluations dans les séminaires, aux rétroactions de nos professeur·es superviseur·es sur notre mémoire ou notre thèse et au jugement final de notre jury pour obtenir ou non notre grade, qu’il s’agisse d’une maîtrise (« M.A. »), d’un doctorat (« Ph.D. ») ou d’autres titres universitaires. De l’autre, nous jouons un rôle clé dans la production de savoirs.

Conclusion

En somme, être étudiant·e chercheur·e, c’est embrasser un rôle unique et exigeant qui nous place dans une position hybride : à la fois apprenant·es et praticien·nes en recherche, mais sans bénéficier des avantages d’un emploi comme une limite d’heures par semaine, des congés payés et des avantages sociaux. Cette dynamique, à la fois passionnante et complexe, exige des compétences solides en gestion du temps, en organisation et en gestion de l’énergie.

Donc, la notion de productivité fait partie de la définition de la santé mentale.

Cet article de blogue a été révisé avec l’aide de ChatGPT, version 4.0 (chatgpt.com), le 14 novembre 2024. L’outil a été utilisé pour clarifier certains passages afin de s’assurer que le texte était accessible au grand public et qu’il respectait un ton adapté à un blogue.

Requête employée : « Voici un article de blogue que nous rédigeons au sujet des étudiant·es chercheur·es pour les étudiant·es chercheur·es et leur entourage. L’article se doit d’être accessible et engageant. Est-ce que certains passages méritent d’être clarifiés selon toi ? (texte initial collé) »

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